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interview de CCC Studio 4ème édition

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Nous fabriquons des objets design qui facilitent la vie des consommateurs qui vivent selon leurs principes.

Il est impératif de créer un avenir où le simple fait de posséder un vase ou une chaise ne s'accompagne pas de coûts cachés liés à l'extraction, à la production et à l'exploitation.

La recherche d'un mobilier éthique, respectueux du climat et sans déchets est notre moteur.

Utilisons ce que nous avons déjà produit.

Nous avons extrait beaucoup de pétrole pour fabriquer du plastique qui est à la fois extrêmement durable et capable d'être utilisé encore et encore. Il est inexcusable de l'enfouir. Le plastique que nous ne recyclons pas se retrouve dans notre environnement et dans notre chaîne alimentaire, où il fait des ravages.

La flexibilité de l'impression 3D signifie que nous pouvons réimaginer l'ensemble du modèle économique en nous appuyant sur la durabilité.

L'impression 3D grand format est une frontière passionnante qui a le potentiel de changer l'industrie du meuble. Grâce à nos imprimantes, nous pouvons produire sur la demande, réaliser des personnalisations et remanier plus facilement d'anciens produits pour en créer de nouveaux.

Il faut cesser d’externaliser les coûts.

Les coûts externalisés sont des coûts générés par les producteurs, mais portés par la société dans son ensemble. Dans l'économie linéaire d'aujourd'hui, les matériaux passent généralement par les étapes de l'extraction, de la production, de la distribution et de l'élimination, et tout au long de ce processus, il y a des dommages sociaux et environnementaux. Le changement climatique est coût à payer due à des années d'externalisation des coûts de cette manière.

Grâce à un modèle d'économie circulaire et à un engagement en faveur de la durabilité, nous essayons de supprimer tous les coûts externes possibles de la production et de la consommation.

Nos produits sont conçus, fabriqués, expédiés et recyclés dans notre studio à Montréal. 

PROBLÈME I

La pollution plastique est catastrophique

Les déchets plastiques qui se retrouvent dans les écosystèmes naturels sont dits "mal gérés". Nous pensons que tout plastique qui est mis en décharge ou incinéré a été mal géré.

Les plastiques peuvent durer des centaines d'années, voire infiniment. Presque tous les plastiques peuvent être recyclés, mais ça ne risque pas d’arriver si nous ne changeons pas la façon dont nous utilisons et disposons de ce matériau.

PROBLÈME I

À la fin de son utilisation, le plastique a typiquement trois destins possibles :
1. mise en décharge
2. incinération
3. pollution de l'environnement naturel

Plus de 8,3 milliards de tonnes de plastique ont été produits depuis 1950. Des matériaux artificiels, seuls l’acier et le ciment sont produits en quantités plus élevées.

Problème 1

Jusqu’en 2015, des 5,8 milliards de tonnes de plastique jetés, rien que 9% ont été recyclés, tandis que 79 % ont été accumulés dans des décharges ou dans l'environnement naturel.

Problème I

Si les tendances actuelles de la production et de la gestion des déchets se poursuivent, environ 12 milliards de tonnes de déchets plastiques seront mis en décharge ou pollueront l'environnement naturel d'ici 2050

Problème I

Chaque année, au moins 8 millions de tonnes de plastique fuit dans l'océan, une fuite équivalente au contenu d'un camion à ordures vidangé par minute

Racontez votre histoire

Si le statu quo se poursuit, l'océan devrait contenir une tonne de plastique pour trois tonnes de poisson d'ici 2025, et davantage de plastique que de poisson (par poids) d'ici 2050

Problème I

Oui, c'est aussi mauvais que ça.
Il est temps de changer nos habitudes.

Presque la moitié des déchets plastiques proviennent d’un emballage qui a servi pour moins de six mois. Nous avons désespérément besoin de changer nos habitudes, nos lois et nos réglementations concernant la façon dont les plastiques sont utilisés et éliminés.

Il y a tant de matériaux à utiliser: les nouveaux plastiques à bien gérer et les vieux déchets pas prêts à disparaître.

Problème 2

La tendance du mobilier éphémère, ou « Fast Furniture, » est un fiasco environnemental

Le marketing et la mondialisation ont recadré l'industrie du meuble. Le style a pris le pas sur la substance. Alors que des marques comme Zara et H&M produisent de la "fast fashion", nous avons maintenant une tendance industrielle analogue pour le mobilier.

Contrairement à l'industrie de la mode, l'industrie de l'ameublement n'a pas été contrainte de faire face à ses problèmes de durabilité et aux questions éthiques qui y sont liées.

Problème 2

Les meubles sont les articles ménager les moins recyclés

Les meubles sont généralement fabriqués à partir d'assemblages complexes de plusieurs types de matériaux. Il est fabriqué pour être assemblé aussi rapidement que possible, sans mandat pour son démontage. Les adhésifs et la quincaillerie spéciaux ne font qu'ajouter à la frustration.

Il n'y a pas d'économie particulière qui vise le démontage et la récupération de ces matériaux.

Problème 2

Du mobilier très éphémère

Ikea fabrique une bibliothèque BILLY chaque 3 secondes. Ce meuble est constitué de panneaux de particules plaqués qui ne peuvent être recyclés. Depuis le lancement du produit en 1978, Ikea a produit plus de 60 millions de bibliothèques BILLY et son prix a baissé d'environ un tiers.

Source :

Problème 2

"Faites baisser les prix et vous augmentez les ventes - c'est nous qui avons créé cette demande, pas le consommateur", déclare Johan Stenebo, qui a occupé des postes à responsabilité chez Ikea pendant 20 ans, dont un passage en tant que directeur de l'environnement, et qui a quitté Ikea en 2008. "C'est pourquoi les discussions sur le changement climatique me posent problème aujourd'hui", ajoute-t-il. "C'est dirigé par les entreprises, mais nous parlons toujours du comportement des consommateurs".

Problème 2

L'Agence de protection environnementale des États-Unis estime que plus de 12 millions de tonnes de meubles sont mis au rebut par an dans ce pays

80 % de ces meubles mis au rebut sont mis en décharge, le reste est incinéré et presque rien n'est recyclé (0,003 %). Cependant, les problèmes commencent avant même que les meubles ne soient vendus.

Source :

Problème 2

On peut facilement s’imaginer que les meubles en bois massif sont une option durable de part leur matériau naturel, mais hélas, la réalité n’est pas si simple

Problème 2

La déforestation est la deuxième cause du changement climatique

Le monde perd près de six millions d'hectares de forêts chaque année par la déforestation. C'est comme perdre une forêt de la superficie du Portugal tous les deux ans. 95% de cette perte se produit dans les tropiques.

Que quatre produits de base—le bœuf, le soja, l'huile de palme et les produits de bois—entraînent la majorité de la déforestation tropicale.

Source :

Problème 2

Là où la fabrication de meubles est en plein essor, la déforestation suit

L'exploitation forestière alimentant les usines de meubles en Chine, stimulée par la demande américaine, réduit les forêts d'Afrique centrale. Au Viêt Nam les autorités ferment les yeux sur l'exploitation forestière illégale. Tellement de forêt y a été défrichée que des bûcherons traversent les frontières pour raser illégalement des forêts du Cambodge et du Laos. Ce n’est qu’un exemple d'exploitation forestière illégale et de conversion des terres qui se produit partout dans le monde.

Source 01 Source 02

La véritable durabilité prend en compte l'ensemble du cycle de vie du produit.

Les taux de recyclage des plastiques ne dépassent pas 9%, et ceux des meubles sont proches de 0%. C'est pourquoi nos produits nous reviennent à la fin de leur utilisation. Cyrc s'assure que les matériaux ne deviennent jamais des déchets qui se retrouvent dans les décharges ou dans l'environnement naturel.